LES MONUMENTS







CLOÎTRE SAINT TROPHIME

Place de la république

Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Construit entre le XIIe et le XVe siècle : peu après 1150 pour la galerie nord et la galerie orientale. Il faudra attendre la fin du XIVe pour voir son achèvement. Il en résulte deux styles : Roman  pour les galeries nord et est et Gothique pour les galeries ouest et sud.

"Ce cloître traduit une recherche de la perfection plastique avec un remarquable équilibre des volumes et une grande qualité de la décoration sculptée"


PRIMATIALE SAINT TROPHIME

Place de la République

Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

La communauté chrétienne d’Arles est l’une des premières de la Gaule, avec la présence d’un évêque attestée dès 254

La cathédrale Saint-Trophime d'Arles est une église romane située place de la République, elle obtiendra un temps le rang de primatiale des Gaules et demeurera le siège d’un archevêché jusqu’à la Révolution. Aujourd’hui, elle est église paroissiale. Elle fut élevée en plusieurs phases et l’essentiel du monument que nous voyons aujourd’hui date du XIIe siècle, époque à laquelle sa façade, initialement sobre, fut rehaussée de sa magnifique statuaire. L’édifice est l’un des plus importants du domaine roman provençal. C'est aussi une étape sur la route de Compostelle


LES CRYPTOPORTIQUES

Place de la République

Accès à l'intérieur de la Mairie

Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les Cryptoportiques sont datées de 46 av. J.-C et formaient les fondations du forum romain. Destinées à stabiliser l'esplanade, les fondations se présentent sous la forme de trois galeries formant un U. Dans la galerie nord l'on à trouvé des murs datant de l'époque protohistorique (âge de fer et de bronze). Au V e siècle les Cryptoportiques furent cloisonnés pour servir de caves à des particuliers. Le passé du monument fut longtemps une énigme, on y vit des catacombes et c'est à l'occasion du chantier de l'hôtel de ville au XVIIe que l'on s'interroge sur son origine romaine. En 1737 un incendie au sous-sol de l’église Saint Julien Xe siècle, révèle une frise sculptée d'origine romaine et en 1951 le déblaiement des galeries à mis à jour des fragments de statuaires et des inscriptions dont l'une a l'adresse de l'empereur Auguste. Ces découvertes ont apporté la preuve de l’identité romaine des Cryptoportiques et de l'importance du forum.


THÉÂTRE ANTIQUE

Quartier de l'Hauture 

Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Précédant d'un siècle l'amphithéâtre, le théâtre romain est  beaucoup moins bien conservé.
Construit à la fin du Ier siècle avant J.-C., 102 m de diamètre, il date de la première phase d'urbanisation de la colonie romaine fondée par César en –46. Cet édifice pouvait accueillir 10 000 spectateurs.
Fortifié au Moyen Âge, colonisé de constructions parasites, dépouillé, les pierres ayant souvent été réemployés dans des édifices voisins - on perd totalement connaissance de sa fonction initiale jusqu'à la fin du XVIIe siècle et confirmée les siècles suivants par de nombreuses découvertes archéologiques. Ce n'est qu'au XIXe siècle que le site fut entièrement dégagés. Seuls subsistent quelques gradins, l'orchestre,  la fosse du rideau de scène et deux hautes colonnes de marbre. En été le théâtre retrouve sa vocation de lieu de spectacles.               

                               

AMPHITHÉÂTRE

Quartier de l'Hauture 

Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

L'amphithéâtre est le monument le plus important de l'ancienne colonie romaine. En forme d'ellipse, son architecture est entièrement conçue en rapport avec sa vocation de lieu à grands spectacles, accueillant un nombreux public. Dans leur élévation initiale, les gradins pouvaient recevoir environ 21 000 spectateurs, dont les flux étaient savamment organisés par un réseau de portes, galeries et escaliers, sur plusieurs étages. Un attique surmontait la façade et permettait de fixer les mâts servant à tendre une voile destinée à protéger les spectateurs du soleil.  L'amphithéâtre d'Arles est légèrement plus grand que celui de Nîmes et occupe le vingtième rang parmi ceux du monde romain. La façade comprend deux niveaux de soixante arcades. L'entrée principale ne se trouvait pas au nord comme aujourd'hui, mais du coté ouest où l'on voit les vestiges d'un escalier donnant sur la ville.
Au début du Moyen Âge l'édifice fut transformé en une véritable ville close et fort. L'édifice ne fut dégagé qu'au XIXème siècle et retrouva pour partie sa fonction initiale, notamment la tauromachie, ce qui lui vaut son appellation "d'arènes ".        

                               

THERMES DE CONSTANTIN

Rue Dominique Maïsto

Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Outre leur fonction hygiénique, les thermes avaient aussi un fort rôle social et était un lieu de rencontre très prisé. L'entrée en était gratuite ou presque, on pouvait y pratiquer un sport, y voir des spectacles ou fréquenter la bibliothèque.
A Arles plusieurs établissements thermaux furent découverts, notamment en 1675 place de la République lors de l'édification de l'obélisque (sous le monument).
Actuellement, seule la partie nord des thermes de Constantin a été dégagée. Elle concerne principalement les pièces chaudes et des pièces de service. Le succès des thermes est dû pour beaucoup à l'invention des hypocaustes. Ils permettaient de faire circuler de l'air chaud sous le sol des pièces surélevées grâce à des "pilettes" de briques, les "suspensura".
L'air s'évacuait ensuite par les canaux verticaux des tubuli, doublant les parois. Ces différents éléments sont encore bien visibles dans les thermes d'Arles. La majeure partie du grand établissement thermal d'origine est incluse aujourd'hui dans les maisons du quartier.


LES ALYSCAMPS

Avenue des Alyscamps

Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Une des nécropoles les plus célèbres d'Europe. Le site des Alyscamps tient son nom du latin Allïssii campi («Champs Elysées»), qui désignait dans la mythologie romaine la voie conduisant les héros au royaume des morts. Cette nécropole antique prit de l'importance à partir du Ve siècle après J.-C., lorsque se répandit le culte de saint Genest, un greffier arlésien persécute sous Dioclétien, inhumé aux Alyscamps. Dès lors, des fidèles de l'Europe entière voulurent se faire enterrer sous la protection du martyr et le site devint le départ de l'une des routes pour Compostelle. Le visiteur qui pénètre aujourd’hui dans l'allée des sarcophages ne réalise pas qu'il se trouve devant un aménagement artificiel datant, pour l'essentiel, du XVIIe siècle. Cette mise en scène le long du chemin qui mène à l'église Saint-Honorat fut en effet réalisée par les Frères Minimes, propriétaires des lieux à partir de 1615. Le cimetière s'étendait jadis bien au-delà de cette promenade, mais une partie du site fut détruite lors de l'installation des ateliers des Chemins de fer au XIXe siècle. Sa physionomie se figea à cette époque en une image désormais célèbre : une allée bordée d'arbres et de tombeaux et dont la perspective est fermée par la silhouette caractéristique de l'église Saint-Honorat.